jueves, 10 de febrero de 2022

Capitalisme vert, greenwashing et municipalisme (2021)


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Un hebdomadaire français a récemment envoyé à Floréal Roméro un questionnaire dans le but d’avoir son opinion sur le « communalisme » mis en avant par certaines municipalités « vertes ». Les réponses fournies ne semblent pas avoir convenu en finalité à cet hebdomadaire ; en voici donc l’intégralité.

 - Depuis les dernières élections municipales, plusieurs listes affichant une volonté d’établir un nouveau rapport à la démocratie locale sont arrivées au pouvoir, à Strasbourg, Bordeaux ou Marseille. Quel crédit accordes-tu à ces promesses ?

Avec l´irruption de 400 listes citoyennes participatives dans la dernière campagne des élections municipales de 2020 en France et 66 à être arrivées en têtes, nombre de chercheurs en science politique, en sont venu à parler de « la fin d´un cycle de la démocratie électorale», voire de « Révolution démocratique ». « Ainsi, (nous dit Martial Foucault, directeur du Cevipof (Centre de recherches politiques de Sciences Po)1 Il faut relier avec le mouvement des gilets jaunes en novembre 2018. Ces listes constituent une autre forme expérimentale de la démocratie. C'est dire qu'un rendez-vous tous les 6 ans ne suffit pas, et que les enjeux ne doivent pas être traités par le haut, le national ou supranational. En ce sens, il n'y a pas de désenchantement ou d'épuisement de la politique, mais un ré-enchantement. » Mais peut-on parler de ré-enchantement de la politique avec un taux d´abstention de 58,4% ?

Malgré cette exaltation feinte ou réelle, le désenchantement général vis-à-vis de la politique persiste. Le citoyen reste assimilé à celui ou celle qui vote pour son représentant, tous les quatre ou six ans, en lui déléguant les affaires le ou la concernant. Grosso modo, tout comme pour les élections aux autres niveaux politiques, il y a les bons et les mauvais représentants, lesquels ne sont pas élus pour leur programme mais contre celui dont l’on ne veut pas. Et, comme le signalait déjà Guy Debord en 1971: « c’est justement parce qu’il est l’électeur, celui qui assume, pour un bref instant, le rôle abstrait qui est précisément destiné à l’empêcher d’être par lui-même. » Ainsi la politique, pour l´électeur n´est plus qu´une coquille vide et reste confinée à la société du spectacle, même au niveau local et même si, le nombre d´acteurs augmente et que les couleurs des participants sont plus vives et variées.

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